◈ ETAPE 1 : ...récolte la tempête ! (Olivia/Elisa/Calypso)

Il était important que tout soit prêt avant que la tempête ne s’abatte véritablement sur le zoo. Il était question de préserver au maximum les infrastructures mais surtout de protéger les animaux. Rien ne devait leur arriver dans leurs bâtiments et il était essentiel de tout vérifier avant de quitter l’enceinte du zoo. Calypso prenait cette tâche très à coeur, se sentant bien incapable de se mettre à l’abris avant d’être sûre et certaine qu’aucun de ses petits chouchous ne craignait plus rien ! Dans le cas contraire, elle ne pourrait pas s’empêcher de culpabiliser comme jamais ; capable de se rejeter la faute alors qu’il ne s’agissait que d’accidents potentiels. Après avoir échanger quelques mots avec Lucas pour se répartir les dernières tâches, elle avait foncé vers l’enclos des hippopotames. La pluie n’effrayait pas ces énormes bêtes, raison pour laquelle ils passaient en dernier. Or, ce que Calypso n’avait pas pris en compte c’était l’état du terrain après ls premières averses. Les hippo profitaient d’un bain de boue et n’avaient apparemment pas la moindre envie de faire d’efforts. Rentrer ? Mais pourquoi faire ?! Ils étaient à leurs aises ici ! Calypso avait bataillé pour les faire quitter leur bassin, devant user de stratagèmes pour atteindre son objectif. L’appel du ventre était souvent plus fort que tout avec ces doudous d’amour ! Alors une fois qu’elle avait pu relâcher la grille et les fermer dans leurs boxs, Calypso avait cherché à faire le tour de l’enclos pour limiter les dégâts. Elle avait poussé quelques enrichissements et jeux, ranger un bac de nourritures, toujours avec grand soins. Et malheureusement, en voulant quitter l’enclos elle baissa sa garde et glissa dans une flaque de boue. « Merde ! » Sous le coup de la surprise et le choc, elle avait senti une vive douleur mais pensait que ça n’était dû qu’à la violence du coup. Or, en voulant se relever une sorte de décharge la stoppa nette dans son élan. « Aaah ! » Sa cheville lui faisait un mal de chien, c’était atroce ! Elle tenta une seconde fois… Sans succès ! Se rendant à l’évidence qu’elle ne pouvait pas se sortir de là toute seule, elle s’empara de son talkie walkie et appela de l’aide. On lui répondit en quelques minutes, tout le monde devant être bien occupé. « S’il vous plait… Aidez-moi… » Elle se plaignait tout doucement, presque dans un murmure et pour elle-même. Elle n’avait plus qu’à attendre les secours improvisés !